Le Grand Prix d'Afrique du Sud sera absent pour 30 ans en 2023.
Le retour possible du Grand Prix d'Afrique du Sud l'année prochaine a suscité beaucoup d'enthousiasme, mais ces espoirs ont été réduits à la lumière de l'annonce du calendrier 2023.
Pour la première fois dans l'histoire de la Formule 1, il y aura 24 courses au calendrier l'année prochaine, dont neuf en Europe continentale, mais aucune en Afrique.
L'Afrique du Sud et le Maroc sont les deux seules nations africaines à avoir accueilli une course de F1, la seconde en ayant organisé une en 1958, tandis que la première a vu 23 courses à Midrand.
La dernière a eu lieu en 1993, avec la victoire d'Alain Prost pour Williams, mais le circuit de Kyalami n'a pas été revu depuis.
La course a parfois été entourée de controverses en raison du système d'apartheid en vigueur de la fin des années 1940 au début des années 1990, et James Hunt a souvent critiqué publiquement le régime en direct sur les ondes de la BBC.
Aujourd'hui, l'opportunité d'une nouvelle ère de la F1 en Afrique du Sud se présente, mais ce ne sera pas le cas cette année.
Les installations du circuit de Kyalami n'ont pas été beaucoup améliorées depuis les années 1990 et le circuit n'est plus classé Grade 1.
La FIA n'autorise que les circuits de ce calibre à accueillir les grands prix de F1. Il faudra donc attendre encore au moins un an avant que le circuit et ses installations soient prêts.
C'est finalement la raison pour laquelle les négociations ont échoué concernant une course en Afrique du Sud pour 2023, et on pense que c'est la raison pour laquelle Spa Francorchamps a conservé sa place pour une année supplémentaire.
Sir Lewis Hamilton a déjà exprimé son vif intérêt pour un retour de la Formule 1 en Afrique.
La Chine et le Qatar ont réintégré le calendrier de la saison prochaine, tandis que Vegas accueillera la seule course du samedi soir de la saison en novembre.
La saison débute à Bahreïn en mars et se termine à Abu Dhabi juste avant décembre.